Thibaut Vinci ne ressemble pas aux autres candidats à la mairie de Strasbourg. Pas de cabinet, pas d’équipe de communication, pas de permanence. Entre ses patrouilles nocturnes, son salaire de fonctionnaire et ses RTT sacrifiés pour le porte-à-porte, ce candidat du PRG – Le Centre Gauche revendique une particularité : connaître le prix du pain autant que le poids d’un gilet pare-balles.
Fonctionnaire, il mène sa campagne électorale sur son temps libre, multipliant les réunions citoyennes après ses services. Une situation qui le désavantage face à des adversaires rompus aux codes de la politique locale, mais qui constitue aussi sa force : l’ancrage dans le réel des Strasbourgeois.
Trois piliers pour transformer le quotidien strasbourgeois
Le programme de Thibaut Vinci s’articule autour de trois axes concrets, pensés pour les quartiers populaires comme pour le centre-ville de Strasbourg.
Sécurité de proximité : 100 médiateurs de nuit, 50 agents de police municipale supplémentaires, et l’installation de « kobans » – ces mini-postes de police 24h/24 inspirés du modèle japonais. L’objectif ? Rendre la sécurité visible dans tous les quartiers, avec une approche alliant fermeté et prévention via des conseils d’habitants.
Soutien aux familles et à la mobilité : des crèches ouvertes jusqu’à 22 heures pour les parents aux horaires décalés, et la gratuité totale des transports en commun pour les étudiants et apprentis strasbourgeois. Des mesures ciblées pour faciliter le quotidien de ceux qui cumulent études, petits boulots et trajets.
Solidarité de proximité : un guichet « Strasbourg Solidaire » dans chaque quartier, offrant un accompagnement administratif, social et professionnel au plus près des habitants. Fini les démarches complexes à l’autre bout de la ville.

La gauche du réel contre les beaux discours
« Je ne suis pas le candidat des beaux discours mais le porte-parole de ceux qui se lèvent tôt, qui rentrent tard et qui n’ont pas le temps de s’intéresser à la politique« , martèle Thibaut Vinci. Une formule qui résume son positionnement : incarner une gauche moderne, celle qui connaît les larmes d’une mère qui croule sous les factures, pas celle des bureaux feutrés.
Dans les prochains jours, il reprendra sa campagne de terrain dans tous les quartiers strasbourgeois. Un marathon de porte-à-porte mené entre deux services, loin des standards classiques d’une campagne municipale dans le Bas-Rhin.
