Une matinée ordinaire qui bascule dans l’urgence. Mercredi 8 octobre, aux alentours de 10h30, le collège Louis Pasteur de Strasbourg, situé dans le quartier Heyritz, a été le théâtre d’une évacuation totale après la réception d’un mail anonyme signalant la présence d’une bombe dans l’établissement. Une fausse alerte qui s’inscrit dans une série d’incidents similaires touchant les établissements scolaires du Bas-Rhin depuis plusieurs mois.
Une réaction immédiate
Dès la réception du message menaçant par le principal, la procédure d’évacuation a été déclenchée sans délai. Élèves et personnels ont quitté les locaux dans le calme, conformément au plan Vigipirate en vigueur pour ce type de menace. La rapidité de la réaction témoigne de la préparation des établissements scolaires strasbourgeois face à ces situations de crise, malheureusement de plus en plus fréquentes.
Les forces de l’ordre sont intervenues rapidement sur les lieux avec un maître-chien spécialisé dans la détection d’explosifs. Une fouille méthodique de l’ensemble du bâtiment a été menée, passant au crible chaque recoin du collège du quartier Heyritz. Après plusieurs heures de vérifications, aucun engin explosif n’a été découvert, permettant aux élèves de réintégrer progressivement leurs classes.

Une enquête ouverte pour identifier l’auteur
La police a immédiatement ouvert une enquête pour retrouver l’auteur de ce mail malveillant. Ce type d’acte, loin d’être anodin, constitue une infraction pénale grave passible de lourdes sanctions. Au-delà de la perturbation des cours et de l’angoisse générée auprès des familles, ces fausses alertes mobilisent des moyens policiers considérables et détournent les forces de l’ordre d’autres missions de sécurité publique.
À ce jour, aucun suspect n’a été interpellé, mais les investigations se poursuivent pour identifier la source du message et déterminer les motivations de son auteur. Les autorités appellent à la vigilance et rappellent qu’il est essentiel de ne pas relayer d’informations non vérifiées qui pourraient alimenter la psychose.

Un rappel aux conséquences juridiques
Le rectorat et les autorités académiques insistent sur le caractère extrêmement grave de ces actes. Envoyer une fausse alerte à la bombe est un délit puni par la loi française, pouvant entraîner jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende. Les mineurs auteurs de tels faits s’exposent également à des sanctions pénales adaptées et à des mesures éducatives.
Au-delà des sanctions, c’est toute une communauté scolaire qui se retrouve bouleversée : élèves stressés, parents inquiets, équipes pédagogiques mobilisées, et un sentiment d’insécurité qui s’installe progressivement dans les établissements strasbourgeois.
Le retour au calme s’est opéré dans l’après-midi au collège Louis Pasteur, mais cet épisode laisse des traces. La vigilance collective reste plus que jamais de mise pour protéger nos écoles et préserver la sérénité nécessaire à l’apprentissage. Les familles du quartier Heyritz et de l’ensemble de Strasbourg attendent désormais que les autorités identifient rapidement les responsables de ces actes irresponsables qui perturbent la vie scolaire dans le Bas-Rhin.
