Ce mercredi 1er mai, Strasbourg s’apprête à accueillir une mobilisation unitaire marquée par la solidarité, la combativité et la revendication. À l’appel de plusieurs organisations politiques locales, dont Les Écologistes, le PCF, Place Publique, Générations, L’Alternative Alsacienne et la Gauche Écologiste et Sociale 67, les Strasbourgeois sont invités à se rassembler pour faire entendre les voix du monde du travail et défendre les droits fondamentaux.
Une mobilisation ancrée dans l’histoire et tournée vers l’avenir
Le 1er mai, journée historique du mouvement ouvrier depuis la fin du XIXe siècle, reste plus que jamais d’actualité. Les signataires de l’appel réaffirment leur attachement à la justice sociale, au débat démocratique et à l’État de droit. Dans un contexte mondial marqué par les crises, les guerres et les régressions sociales, ils dénoncent une course au profit qui, selon eux, « détruit l’humain et la planète, aggravant la précarité et le réchauffement climatique ».

Solidarité internationale et défense des droits fondamentaux
Les organisateurs affirment leur soutien aux peuples en lutte pour leurs droits culturels et politiques, notamment en Palestine. Ils demandent à la France de reconnaître officiellement l’État de Palestine comme un premier pas concret en faveur de la paix et du respect du droit international.
Santé, éducation, service public : des piliers à défendre
L’appel met aussi l’accent sur la défense du service public, en particulier l’accès égal aux soins et aux hôpitaux publics, ainsi qu’à une sécurité sociale intégrale. Les universités, la science et la justice indépendante sont également mentionnées comme piliers de la démocratie. Face aux discours gouvernementaux, les signataires affirment que « l’État de droit est immuable ».

Une fiscalité plus juste et un soutien aux revendications sociales
Mobilisés aux côtés des travailleuses et travailleurs, les participants entendent défendre une fiscalité plus équitable en taxant davantage les profits, en opposition aux privilèges accordés aux grandes entreprises du CAC 40 et au patronat. Parmi les revendications portées figurent également des salaires et retraites dignes, la régularisation des sans-papiers, un logement pour tous, l’accès à la culture et aux loisirs, et le droit au bonheur.
À l’issue de la manifestation appelée par l’intersyndicale, les Strasbourgeois sont conviés à la 3e édition de la Kermesse de la solidarité et des luttes, qui se tiendra place de l’Université. Ce moment festif vise à prolonger la mobilisation dans une ambiance conviviale et familiale. L’ensemble des bénéfices sera reversé à un fonds de soutien pour les caisses de grève locales.
