Une rencontre avec les grévistes de la faim aura lieu ce vendredi 18 avril à 19h au FEC, en plein cœur de Strasbourg. L’initiative citoyenne “Faim de justice en Palestine” entame un tour de France pour alerter sur la situation à Gaza et exiger un cessez-le-feu immédiat.
Depuis plusieurs semaines, un collectif de citoyens engagés sillonne la France sous la bannière Faim de justice en Palestine, une initiative de grève de la faim et de jeûnes militants, pour dénoncer la situation humanitaire à Gaza et réclamer des mesures concrètes des États européens, dont la France.
Vendredi 18 avril à 19h, la caravane fera étape à Strasbourg pour une rencontre publique au Foyer de l’Étudiant Catholique (FEC), lieu emblématique d’échanges associatifs et citoyens. L’événement est ouvert à toutes et tous.
Une mobilisation pacifique, sans étiquette
Le mouvement se définit comme indépendant, apolitique, laïque et non violent. Il ne se revendique d’aucune idéologie partisane ou religieuse, et rejette toute forme de rejet ou de stigmatisation.
Son objectif : mobiliser un public encore absent des mobilisations actuelles en faveur des droits du peuple palestinien, en particulier à travers des actions fortes comme la grève de la faim, mais aussi des jeûnes solidaires ou des actions de sensibilisation dans les villes étapes.
Par cette démarche, les participants entendent faire pression pacifiquement sur les décideurs politiques, accusés de ne pas respecter leurs responsabilités ni leurs engagements moraux face à la situation à Gaza.

Des actions ouvertes à tous
L’appel est lancé à toutes les personnes, collectifs, associations ou organisations qui souhaitent rejoindre la dynamique, en toute liberté et de manière volontaire. Plusieurs formes d’engagement sont proposées :
- participer à l’un des types de jeûnes (collectif, itinérant, ou individuel),
- organiser localement des actions de sensibilisation en coordination avec le groupe,
- apporter un soutien logistique ou en communication, dans le respect de l’esprit de l’initiative.
Le mouvement insiste sur l’importance d’une posture non violente, sans récupération politique ou religieuse.

Une exigence de justice et de droit
Les initiateurs du projet réclament un cessez-le-feu immédiat à Gaza, l’entrée de l’aide humanitaire, la fin des coopérations militaires avec Israël, ainsi que l’arrestation des personnes visées par des mandats internationaux.
Ils dénoncent également une médiatisation jugée partielle et partiale, et appellent à un sursaut éthique, pour faire respecter le droit international et les principes humanitaires.
