La deuxième édition du Grand Prix Éric Vial se tiendra le 19 avril à l’hippodrome de Strasbourg, mettant en lumière une passion et un engagement profond pour le monde équestre.

Un rendez-vous international pour les amateurs de courses hippiques

Le Grand Prix Éric Vial, course de sprint réservée aux chevaux de 4 ans et plus, revient pour sa deuxième édition le 19 avril prochain à l’hippodrome de Strasbourg. Cet événement, qui s’ouvre au monde entier en termes de paris, propose une allocation de 16 000 euros pour les écuries gagnantes.

Cette compétition, qui s’annonce spectaculaire, est devenue en peu de temps un rendez-vous incontournable du calendrier hippique strasbourgeois. Elle porte le nom d’une figure bien connue du paysage médiatique local, qui a consacré une grande partie de sa carrière à la promotion des courses de chevaux.

Une passion née d’une rencontre

Pour Éric Vial, chroniqueur hippique durant plus de 20 ans sur France 3 et Alsace 20, la création de ce Grand Prix représente l’aboutissement d’une passion de longue date. « C’est la deuxième fois. Nous allons essayer d’en faire un chaque année », confie-t-il.

Cette initiative est née naturellement de son parcours professionnel : « J’ai noué des amitiés profondes avec la filière hippique et le monde du cheval. C’est comme cela qu’est né le Grand Prix Éric Vial, aussi simplement. C’est une manière pour moi de parler et de soutenir une filière qui emploie 10 000 personnes dans l’Est de la France. »

Un amour inconditionnel pour les chevaux et les courses

Si Éric Vial ne monte pas à cheval, sa fascination pour ces animaux est intacte : « J’ai toujours aimé les chevaux. D’abord les courses me subjuguent : c’est un spectacle épatant. Les chevaux développent une force étonnante. Ce sont des animaux nobles, d’une intelligence rare. Ils ont la capacité de ressentir nos émotions. »

Pour cet amoureux des courses, l’univers équestre représente également un retour aux sources : « Le cheval, c’est en grande majorité le monde de la campagne et de la nature, celui de l’odeur du foin, de la complicité entre le monde de l’homme et celui de l’animal : une déconnexion totale avec nos vies qui vont à 1000 km/h. »

Défendre une filière souvent incomprise

Au-delà de la compétition sportive, ce Grand Prix est aussi l’occasion pour Éric Vial de défendre une filière qu’il estime parfois injustement critiquée : « Je suis très peiné lorsque j’entends des gens parler de ‘maltraitance animale’ en parlant de courses hippiques. Je n’ai jamais vu quelqu’un de violent avec son cheval : cela n’existe pas. »

Il poursuit avec conviction : « Quand on connaît la valeur d’un cheval, cela ne viendrait à personne l’idée de frapper son cheval. C’est exactement comme pour une voiture. Ça vous viendrait à l’idée de cabosser volontairement votre bagnole ? Non ! Et bien c’est pareil pour les propriétaires des chevaux. Et là je ne parle même pas de la valeur affective qui vous nouez avec le cheval au fur et à mesure du travail avec lui. »

Une passion née dans l’adolescence

L’amour d’Éric Vial pour les courses remonte à son adolescence : « Du plus loin que je me souvienne, c’est un pote kabyle qui m’a initié dans le monde du cheval. J’étais gamin. Il m’avait dit : ‘il n’y a aucun kabyle qui n’aime pas les chevaux’. Je devais avoir 15 ans. Et on a commencé à regarder les courses ensemble. Son père avait un cheval. On regardait ses performances à la télé. »

Aujourd’hui encore, cette passion reste intacte : « Quand je vois une course à la télé, j’arrête tout. Je trouve cela incroyable. C’est un sport stratégique d’une beauté époustouflante. »


Le Grand Prix Éric Vial s’annonce donc comme un événement majeur pour les passionnés de courses hippiques, mais aussi comme une vitrine importante pour une filière économique qui fait vivre de nombreuses familles dans notre région. Rendez-vous le 19 avril à l’hippodrome de Strasbourg pour assister à ce sprint qui promet d’être spectaculaire.