STRASBOURG – Le groupe des Écologistes Strasbourg-Eurométropole a publié ce jour un communiqué exigeant la démission immédiate d’Hervé Polesi, conseiller municipal accusé de violences sexistes et sexuelles. Malgré son exclusion du groupe majoritaire et le retrait de ses délégations, l’élu refuse toujours de quitter ses fonctions, provoquant l’indignation de ses anciens collègues.
Une situation qui s’enlise
Alors que la presse locale avait évoqué dès le 27 mars 2025 une possible démission de l’élu, Hervé Polesi s’accroche à son mandat contre l’avis de la Maire de Strasbourg. Cette situation est jugée « inacceptable » par les Écologistes qui dénoncent « une entrave grave aux principes d’éthique et de responsabilité qui doivent guider l’action publique.«
Le communiqué souligne également que l’élu continue de percevoir des indemnités financées par l’argent public, ce qui ajoute à la controverse.

Des accusations graves
Les accusations portées contre Hervé Polesi concernent des violences sexistes et sexuelles, selon le communiqué. Les Écologistes évoquent des « témoignages publiés » qui « allèguent des agissements profondément choquants« , qu’ils considèrent comme le « reflet d’un système d’impunités et d’un patriarcat qui continue d’engendrer souffrance et de perpétuer les violences sexistes et sexuelles. »
Le groupe affirme son soutien aux victimes qui ont témoigné et insiste sur la nécessité de préserver leur parole.
Un appel à l’exemplarité politique
Pour le parti écologiste, qui se définit comme « féministe« , cette affaire soulève des questions fondamentales d’exemplarité dans l’exercice des fonctions publiques. « Il est impératif que les responsables politiques incarnent les valeurs qu’ils et elles défendent et fassent preuve d’intégrité« , souligne le communiqué.
Les Écologistes exhortent donc Hervé Polesi à « respecter sa parole » – laissant entendre qu’il aurait précédemment évoqué sa démission – et à quitter immédiatement ses fonctions.

Préserver la confiance des Strasbourgeois
Le groupe écologiste insiste sur l’importance de résoudre rapidement cette situation pour maintenir la confiance des habitants de Strasbourg envers leurs représentants. Ils rappellent leur engagement à « combattre les violences systémiques » et à « promouvoir le respect du consentement individuel et l’exemplarité publique.«
« Le combat contre les violences sexistes et sexuelles ne peut souffrir d’aucune ambiguïté ni tolérance« , conclut le communiqué.
