Les efforts menés par la Ville et l’Eurométropole de Strasbourg portent leurs fruits. Le bilan annuel de la qualité de l’air, publié par ATMO Grand Est, révèle une baisse continue des niveaux de pollution atmosphérique en 2024. Une tendance encourageante qui s’inscrit dans le prolongement des améliorations observées en 2023.
Des niveaux de pollution en baisse
Selon ce bilan, la concentration en particules fines (PM10 et PM2,5) et en dioxyde d’azote (NO2) continue de diminuer sur le territoire. Le NO2, principalement issu du trafic routier et des activités industrielles, a atteint une concentration moyenne de 33 μg/m³ en 2024, contre 36 μg/m³ en 2023. Ce chiffre reste en dessous de la limite annuelle de 40 μg/m³ imposée par l’Union européenne, mais encore au-dessus de l’objectif de 20 μg/m³ à atteindre d’ici 2030.
Pour Pia Imbs, présidente de l’Eurométropole, et Jeanne Barseghian, maire de Strasbourg, ces résultats confirment l’efficacité des actions engagées :
« Ces résultats très encourageants sont une véritable avancée pour la santé des habitantes et habitants de la Ville et de l’Eurométropole. Ils prouvent que nos choix politiques et nos actions concrètes portent leurs fruits. »

Un impact direct sur la qualité de vie
Pour les Strasbourgeois, ces avancées ont une incidence concrète sur la qualité de vie. Moins de pollution signifie moins de risques pour la santé, notamment pour les personnes vulnérables (enfants, seniors, personnes souffrant de maladies respiratoires).
Toutefois, l’Eurométropole rappelle qu’il reste des efforts à faire pour atteindre l’objectif de 20 μg/m³ de NO2 d’ici 2030. Cela nécessitera une poursuite des mesures engagées, mais aussi une prise de conscience collective sur la nécessité d’adopter des modes de déplacement plus respectueux de l’environnement.
