Le Syndicat Départemental des Artisans du Taxi du Bas-Rhin (SDAT) poursuit son combat pour défendre les intérêts des taxis strasbourgeois face à la montée en puissance des VTC (Voitures de Transport avec Chauffeur). Le 31 janvier 2025, le syndicat a publié un communiqué revenant sur une rencontre avec Emmanuel Fernandes, député de la deuxième circonscription du Bas-Rhin.
Lors de cette réunion, le syndicat a mis sur la table un sujet brûlant : la concurrence jugée déloyale de certains VTC qui ne respecteraient pas la réglementation en vigueur. Les tensions locales et nationales liées à ces pratiques sont un véritable enjeu pour les chauffeurs de taxi, qui dénoncent un manque de contrôle et des dérives qui impactent leur activité.
Un soutien politique en faveur des taxis
Suite à cet échange, Emmanuel Fernandes s’est engagé à interpeller le ministre des Transports afin de faire remonter les inquiétudes des chauffeurs de taxi. L’objectif ? Attirer l’attention du gouvernement sur ces problématiques et plaider en faveur d’un renforcement des contrôles des VTC qui ne respecteraient pas les règles.
Le SDAT insiste sur l’urgence pour l’État de mettre en place des moyens de contrôle efficaces. Selon eux, l’application stricte des règles existantes permettrait de rétablir un équilibre entre taxis et VTC, évitant ainsi une concurrence jugée « sauvage » par certains professionnels du secteur.

Une stratégie d’alliance avec d’autres figures politiques
Dans la continuité de cet engagement, le SDAT prévoit également de se rapprocher de plusieurs députés impliqués sur ce sujet. Parmi eux, Sébastien Delogu, député des Bouches-du-Rhône et ancien chauffeur de taxi, connu pour son rôle de porte-parole lors des grèves marseillaises contre Uber en 2016. Autre figure de cette mobilisation : Danielle Simonnet, députée de Paris, qui a récemment publié « Face à Uber. Enquête sur un scandale d’État« , un livre dénonçant les liens troubles entre l’entreprise américaine et certains responsables politiques.


Un combat qui se poursuit à tous les niveaux
Face à l’ampleur du phénomène et à son impact sur l’économie locale, le SDAT ne compte pas s’arrêter là. Le syndicat a annoncé son intention de poursuivre les discussions avec l’ensemble des députés du Bas-Rhin, afin de faire entendre la voix des taxis à tous les niveaux : local et national.
Leur objectif est clair : défendre leurs droits, assurer une régulation plus stricte du secteur et préserver leur métier face à l’essor des plateformes numériques. Comme le rappelle leur devise : « travail, humilité, abnégation« , le SDAT semble bien déterminé à poursuivre son combat avec ténacité.
