Le 20 novembre 2024, un amendement a été voté au Sénat dans le cadre du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2025, instaurant une journée de travail supplémentaire non rémunérée pour financer la dépendance et les dépenses sociales. Si l’idée de demander aux Français de travailler 7 heures gratuitement pour « sauver » la sécurité sociale a secoué l’opinion publique, les sénateurs du Bas-Rhin ont chacun exprimé des positions différentes sur cette mesure.
Découvrez qui a soutenu, qui a rejeté et qui s’est abstenu, et ce que cela pourrait signifier pour les Strasbourgeois.
Qui sont les sénateurs du Bas-Rhin ?
Elsa Schalk (Les Républicains)
Élue sénatrice en 2020, Elsa Schalk est également conseillère municipale à Strasbourg. Issue d’un parcours marqué par son engagement local, elle est membre du groupe Union centriste au Sénat, où elle défend des positions souvent modérées. Lors du vote, elle s’est abstenue, exprimant ainsi une réserve face à cette réforme controversée.

Laurence Muller-Bronn (Les Républicains)
Sénatrice depuis 2020, Laurence Muller-Bronn est une élue de terrain. Elle siège dans le groupe Les Républicains, où elle s’implique particulièrement dans les questions liées à l’aménagement du territoire et à l’économie locale. Fidèle à la ligne de son parti, elle a soutenu l’amendement, plaidant pour des solutions pragmatiques face aux défis financiers.

André Reichardt (Les Républicains)
Figure bien connue de la scène politique alsacienne, André Reichardt a été élu sénateur en 2011. Ancien président du Conseil régional d’Alsace, il est un fervent défenseur des spécificités locales au sein du Sénat. Il a voté pour la mesure, insistant sur l’importance de trouver des solutions face au vieillissement démographique.

Jacques Fernique (Écologiste – Solidarité et Territoires)
Élu en 2020, Jacques Fernique est engagé dans des causes environnementales et sociales. Il est membre du groupe écologiste au Sénat. Contrairement à ses collègues, il a voté contre cette proposition, qu’il juge incompatible avec la justice sociale et l’équilibre écologique qu’il défend.

Un débat qui interpelle les Strasbourgeois
Si cette réforme soulève des interrogations sur ses impacts, elle reflète aussi les divergences politiques des élus bas-rhinois. Leurs choix illustrent leurs priorités et convictions face aux défis sociaux et économiques actuels. Les Strasbourgeois, directement concernés, pourront observer comment ces positions influencent les débats à l’Assemblée nationale.
Restez attentifs aux évolutions, car ce vote pourrait marquer un tournant dans les politiques sociales locales et nationales.
